Simon Bilodeau : Ce qu'il reste du monde

La publication a été réalisée à l'occasion de Ce qu’il reste du monde, une exposition de Simon Bilodeau présentée à Plein sud du 25 mai au 6 juillet 2013.

Dans son texte, Thomas Corriveau, qui est également artiste, témoigne de l'approche sombre et énergique de la peinture de Simon Bilodeau. Un travail cependant dominé ici par la relation conceptuelle entre les éléments de l'expostiion, où se trouvent disséminées les fortes allusions au complexe Fukushima, notamment dans « le désolant monticule de cendres au milieu du bassin de l’installation de Plein sud » ou encore dans « les distantes lueurs d’une vidéo [qui] font entrevoir la source de toutes les angoisses : les restes disloqués de la centrale Fukushima Daiichi qui, dans une immobilité et un silence trompeurs, laissent s’échapper les invisibles émanations de son coeur radioactif hors de contrôle. »

Simon Bilodeau est lauréat de la bourse Plein sud 2012.