Modification à la programmation
Anahita Norouzi
Mille soleils se cachent derrière les murs
Samedi 12 février au 9 avril 2022
Commissaire : Ariane De Blois
L'artiste et la commissaire seront présentes en salle, ainsi que l'équipe de Plein sud, le samedi 12 février pour rencontrer les membres du public.
Veuillez prendre note que l’exposition d'Eve Tagny, qui était prévue durant cette période, est reportée à l'automne prochain.
Anahita Norouzi, cyanotype tiré du projet Displaced Garden, 2020
Mue par un intérêt pour les expériences migratoires, la pratique d’Anahita Norouzi interroge nos rapports affectifs aux autres et aux territoires. Conjuguant le passé et le présent, les récits personnels et les histoires collectives, l’ici et l’ailleurs, ses œuvres abordent de manière croisée le déplacement des personnes et la circulation des biens matériels. Elles explorent dans le même élan les notions de mémoire, d’appartenance, de pouvoir et de résistance.
L’exposition Mille soleils se cachent derrière les murs s’articule plus spécifiquement autour des thèmes de la botanique et du patrimoine. Les motifs végétaux et les références à des vestiges anciens se déploient à travers une constellation d'approches plastiques pour évoquer la vulnérabilité des corps, et pour interroger les matrices du pouvoir qui ordonnent, contrôlent et rythment de façon différenciée les vies humaines.
Composée d’un corpus d’œuvres réalisées au cours de la dernière décennie, l’exposition offre une entrée inédite dans le travail de l’artiste. Œuvres vidéographiques, documents d’archives, textes, fleurs séchées, sculptures de verre et cyanotypes floraux, confectionnés avec des plantes « étrangères », côtoient des poteries modelées par l’artiste à partir de fragments d’artefacts achetés sur eBay.
Librement inspiré d’un vers du poète perse Saeb Tabrizi (1592-1676), le titre de l’exposition réfère autant aux multiples échappées poétiques qu’offrent les œuvres de Norouzi qu’aux histoires de résilience qu’elles évoquent.
Note biographique
Anahita Norouzi est une artiste multidisciplinaire irano-canadienne de Montréal. Détentrice d’une maîtrise en arts visuels de l’Université Concordia, elle s’intéresse aux questions de déplacement en lien avec des notions comme celle de l’apatridie et de l’hybridité. Depuis deux ans, en collaboration avec le Centre de recherche sur la biodiversité de l’Université de Montréal, elle développe un projet de recherche sur les dimensions écologiques, culturelles et sociales des questions migratoires sous l’angle des plantes non indigènes qui sont apparues au Québec dans le prolongement des flux migratoires des populations. Sur le plan artistique, ses travaux intègrent la photo, la vidéo, la sculpture, l’installation, le texte et les dossiers d’archive. En 2021, elle a été lauréate d’un des prix de la Fondation Grantham pour l’art et l’environnement, et elle a été finaliste de la Bourse Plein sud.
Remerciements
Plein sud remercie la Ville de Longueuil et la Galerie de l’UQAM pour le prêt de matériel.
COVID-19
Le port du masque est obligatoire pour visiter l’exposition et pour circuler dans le Cégep.
Pour obtenir plus de renseignements, consulter notre page Covid-19 ou téléphoner au (450) 679-2966.
Plein sud est une institution muséale agréée par le ministère de la Culture et des Communications au nom du gouvernement du Québec. Ce sceau garantit à la population l’accès à un établissement d’intérêt public de qualité.

Plein sud est membre du Collectif d'éditeurs d'art contemporain.
|